Extrait de Tabriat al dhimma par Mawlana Sidi Fakhreddin
Khaled Farid, Montréal
Sidi Ibrahim Ibrahim El-Dessouki
Sidi Ibrahim El Dessouki est le dernier des quatre pôles du Soufisme. Dans son
ouvrage intitulé:” Al Tabaqat al Qubra”, Sidi Abdulwahab al Shaarani a dit ce qui
suit à propos de Sidi Ibrahim al Dessouki: “Son nom est Ibrahim fils de Abilmajd
fils de Quraish fils de Ali Zain al Abedin fils de Sayyidina al Hussain fils de l’Imam
Ali qu’Allah les agréés tous.
Eduqué dans la voie shafiite, il a suivi la trace des maitres soufis et pris sa place
parmi les pôle du soufisme. Il a vecu 43 ans pendant lesquels il a livré sans
cesse combat à son ego, à sa passion et au diable. Il est décédé en l’an 667 de
l’hégire.
Il est considéré comme un des plus illustres maitres du soufisme et un des élus
rapprochés (D’Allah et de Son Prophète SAWS), ses miracles sont bien connus.
Sa clairvoyance était légendaire, ses pouvoirs immenses, ses signes lumineux,
ses dons très spirituels. Il détenait les clefs des mystères célestes et sa science
était d’origine divine.
Il disait:” Le maitre ne doit jamais s’endormir car si le maitre dormait, le mourid
dormira et si le maitre encourage les autres à suivre la voie de la piété mais
oublie lui-même de la suivre, il ne sera jamais écouté ni pris au sérieux”. Il disait
aussi:” Le mourid n’a pas le droit de parler sans permission en présence de son
cheikh, en l’absence du cheikh, le mourid doit lui demander la permission dans
son coeur. C’est le seul moyen de devenit soi-même cheikh un jour. Si le sheikh
remarquait cette considération de la part de son mourid il le prendrait sous son
aile, s’occuperait de lui et le guiderait en douceur vers Allah”.
Il disait aussi: “Celui qui ne respecte pas les règles de la charia et les
enseignements de la haqiqa n’est pas un de mes enfants même si c’etait mon
propre fils. Mon fils, c’est celui qui adhère aux enseignemnts de la charia, de la
haqiqa, de la tariqa, de la religion, de la piété, de la crainte d’Allah, du
dépouillement même s’il venait du plus lointain pays.”
Il disait aussi:” Le pauvre (soufi) n’atteindra la perfection que si son coeur était
plein d’amour et de compassion pour l’humanité entière et cachait les defauts
des autres. Si ce n’était pas le cas et qu’il prétendait être un homme parfait,
sachez que c’est un imposteur”.
” Le mourid doit chercher la connaissance qui lui permette de bien accomplir ses
obligations et ses nawafels. Son souci premier ne devrait pas être les belles
paroles mais l’acquisition des sciences et des actes des sagesse et il doit
persévérer dans l’accomplissement du zikr.”
“Les hommes (soufis) sont divises en homme, mi-homme, quart d’homme,
homme parfait, homme “mature, homme conscient et homme arrivé (à
destination)”.
“La taouba (repentir) de l’élite consiste à se tenir à l’écart de tout autre qu’ Allah”
“Mon frère, fais attention à ne pas t’attribuer à toi-même ce qui ne vient pas de
toi. Sache que si tu jeûnes c’est qu’Il (Allah) t’a fait jeûner, si tu veilles en prière
c’est qu’ Il t’a fait veiller, si tu as fais c’est qu’Il t’a utilisé, si tu vois c’est qu’Il t’a
montré le chemin, si tu bois le nectar des maitres du soufisme c’est qu’Il te l’a
donné, Il t’a inspiré ses craintes et l’amour de la vertu, il t’a eloigné des vices et
t’a élevé en degré. Si tu atteins ton but, c’est lui qui t’a guidé et ton seul pouvoir,
c’est d’admettre que tu n’en as aucun, et que tu es un sujet rebelle et impuissant”
Wassalatu Wasallamu ala Sayyidina Muhammad wa ala Alihi wa Sahbihi wa
sallam.
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