La vie des Prophètes
Par : Mawlana Sidi Fakhreddin Traduction : Khaled Farid, Montréal
Sayyidina Ayyoub
Les calamités ont commencé à s’abattre sur Sayyidina Ayyoub dès qu’il eut fini de transmettre son message. La maladie ne touche généralement jamais un messager tant qu’il n’a pas accompli sa mission, et ce afin de ne pas éloigner les gens de lui.
Il existe une étape de la marche vers Allah dite « la jalousie » ; c’est une étape à laquelle les anges deviennent jaloux du serviteur. Les anges ont donc dit a
Allah : « Ayyoub t’adore parce que tu lui as donné de l’argent », mais Allah leur répondit : « Non. Il m’adore pour M’adorer». Les anges lui dirent alors : « Accable- le donc de malheur».
Et c’est ainsi que le malheur s’abattit sur Ayyoub jusqu'à ce que son corps tout entier soit recouvert d’abcès. Ses 12 enfants moururent tous en même temps et tout son bétail périt, mais jamais Sayyidina Ayyoub ne cessa de prier ou d’évoquer Allah et on finit par le bannir de la ville à cause de sa maladie. Un jour sa femme qui s’occupait de lui arriva en retard et il dut prier le zuhr en retard, il jura donc de la fouetter. Le mal dura ainsi huit ans
Nous savions déjà que dans le cas des prophètes, c’est le corps tout entier qui évoque Allah. Un jour, un des vers qui lui rongeaient le corps essaya de lui manger la langue afin de l’empêcher de faire le dhikr et c’est alors seulement qu’il implora Allah de le soulager de ses souffrances. Il dit à Allah : « O Allah el mal m’a atteint et tu es le plus miséricordieux des miséricordieux ». Cela faisait déjà huit ans que le mal le rongeait sans qu’il se plaigne une seule fois, c’est seulement face à la possibilité de ne plus pouvoir évoquer Allah qu’il demanda la miséricorde d’Allah.
Allah le guérit alors en faisant jaillir sous ses pieds une source dans laquelle il se lava et en ressortit comme il était a l’âge de quatorze ans. A son retour, son épouse ne le trouva pas, mais elle trouva à sa place un garçon de 14 ans. Elle lui
demanda : « As-tu vu ici un homme au corps rongé par les vers ? Je crains que les lion ne l’aient dévoré ».
Ayyoub : « Comment s’appelle-t-il » ?
Epouse : « Ayyoub »
Ayyoub : « A-t-il un signe distinctif « ?
Epouse : « Oui ! Une tache blanche sur le genou »
Ayyoub lui montra alors la tache et elle le reconnut immédiatement ; il lui demanda de se laver à la même source et elle revint aussi a l’âge de 14 ans.
Par : Mawlana Sidi Fakhreddin Traduction : Khaled Farid, Montréal
Sayyidina Ayyoub
Les calamités ont commencé à s’abattre sur Sayyidina Ayyoub dès qu’il eut fini de transmettre son message. La maladie ne touche généralement jamais un messager tant qu’il n’a pas accompli sa mission, et ce afin de ne pas éloigner les gens de lui.
Il existe une étape de la marche vers Allah dite « la jalousie » ; c’est une étape à laquelle les anges deviennent jaloux du serviteur. Les anges ont donc dit a
Allah : « Ayyoub t’adore parce que tu lui as donné de l’argent », mais Allah leur répondit : « Non. Il m’adore pour M’adorer». Les anges lui dirent alors : « Accable- le donc de malheur».
Et c’est ainsi que le malheur s’abattit sur Ayyoub jusqu'à ce que son corps tout entier soit recouvert d’abcès. Ses 12 enfants moururent tous en même temps et tout son bétail périt, mais jamais Sayyidina Ayyoub ne cessa de prier ou d’évoquer Allah et on finit par le bannir de la ville à cause de sa maladie. Un jour sa femme qui s’occupait de lui arriva en retard et il dut prier le zuhr en retard, il jura donc de la fouetter. Le mal dura ainsi huit ans
Nous savions déjà que dans le cas des prophètes, c’est le corps tout entier qui évoque Allah. Un jour, un des vers qui lui rongeaient le corps essaya de lui manger la langue afin de l’empêcher de faire le dhikr et c’est alors seulement qu’il implora Allah de le soulager de ses souffrances. Il dit à Allah : « O Allah el mal m’a atteint et tu es le plus miséricordieux des miséricordieux ». Cela faisait déjà huit ans que le mal le rongeait sans qu’il se plaigne une seule fois, c’est seulement face à la possibilité de ne plus pouvoir évoquer Allah qu’il demanda la miséricorde d’Allah.
Allah le guérit alors en faisant jaillir sous ses pieds une source dans laquelle il se lava et en ressortit comme il était a l’âge de quatorze ans. A son retour, son épouse ne le trouva pas, mais elle trouva à sa place un garçon de 14 ans. Elle lui
demanda : « As-tu vu ici un homme au corps rongé par les vers ? Je crains que les lion ne l’aient dévoré ».
Ayyoub : « Comment s’appelle-t-il » ?
Epouse : « Ayyoub »
Ayyoub : « A-t-il un signe distinctif « ?
Epouse : « Oui ! Une tache blanche sur le genou »
Ayyoub lui montra alors la tache et elle le reconnut immédiatement ; il lui demanda de se laver à la même source et elle revint aussi a l’âge de 14 ans.
Sayyidina Ayyoub se souvint éventuellement de son serment de lui donner cent coups de fouet, un ange lui proposa alors de lui donner un seul coup avec cent brins d’herbe liés ensemble.
Inutile de se demander pourquoi Allah a voulu qu’il souffre ainsi. C’est tout simplement la volonté d’Allah.
Inutile de se demander pourquoi Allah a voulu qu’il souffre ainsi. C’est tout simplement la volonté d’Allah.
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