Enseignements de nos maitres Khaled Farid, Montréal
Le niveau de religion et le discours
Il faut d’abord comprendre qu’Allah ne se révèle qu’au Prophète SAWS. Où qu’il soit, Allah se révèle à lui et une fois qu’Allah s’est révélé à lui, il l’annihile et il ne reste plus qu’Allah.
Rappelons ici les trois niveaux de la Religion :
1-Islam : Les actes de piété sont physiques, les récompenses sont physiques et les châtiment physiques.
2-Iman : Le cœur est le centre des actes, le cœur reçoit les récompenses, le cœur obéit et désobéit, le cœur se repentit.
3-Ihsan : L’âme est le centre de tout.
Il existe une classe de hadiths dits « hadiths de pouvoir », qui ne sont pas faits pour les gens de l’étape Al Islam. Prenons l’exemple du verset suivant : « Certes, Allah commande l'équité, la bienfaisance et l'assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l'acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez”.
D’autre part, il existe un hadith qui dit:” Par Allah ! Si vous ne commettiez pas de pêchés, Allah vous aurait fait disparaître et remplacés par un peuple qui commettrait des pêchés, demanderait le pardon d’Allah et Il le leur accorderait”
Mawlana dit: Vu d’une façon superficielle, ce hadith semble nous incite a commettre des péchés”. Et que faire de : « Et Il interdit la turpitude, l'acte répréhensible et la
rébellion » ?
En fait, ce hadith s’adresse a ceux qui sont à l’étape de Al Iman, car ceux qui sont à cette étape ont la larme facile. Ils pleurent facilement pour des transgressions imaginaires qu’ils s’attribuent à tors. Craignant que leurs pleurs ne les empêchent de faire le dhikr, le Prophète SAWS leur a adressé ce hadith afin de sécher leurs larmes pour qu’ils puissent se consacrer au dhikr. A l’étape de Al Ihsan, ce hadith prend une toute autre signification.
Autre exemple :
Sidi Mansour Al Hallag a dit : «Il n’y a dans l’univers que le véridique, Sous la cape il n’y a rien d’autre qu’Allah». Pourquoi a-t-il ainsi effacé sa propre existence vis à vis celle de la cape ?
Le niveau de religion et le discours
Il faut d’abord comprendre qu’Allah ne se révèle qu’au Prophète SAWS. Où qu’il soit, Allah se révèle à lui et une fois qu’Allah s’est révélé à lui, il l’annihile et il ne reste plus qu’Allah.
Rappelons ici les trois niveaux de la Religion :
1-Islam : Les actes de piété sont physiques, les récompenses sont physiques et les châtiment physiques.
2-Iman : Le cœur est le centre des actes, le cœur reçoit les récompenses, le cœur obéit et désobéit, le cœur se repentit.
3-Ihsan : L’âme est le centre de tout.
Il existe une classe de hadiths dits « hadiths de pouvoir », qui ne sont pas faits pour les gens de l’étape Al Islam. Prenons l’exemple du verset suivant : « Certes, Allah commande l'équité, la bienfaisance et l'assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l'acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez”.
D’autre part, il existe un hadith qui dit:” Par Allah ! Si vous ne commettiez pas de pêchés, Allah vous aurait fait disparaître et remplacés par un peuple qui commettrait des pêchés, demanderait le pardon d’Allah et Il le leur accorderait”
Mawlana dit: Vu d’une façon superficielle, ce hadith semble nous incite a commettre des péchés”. Et que faire de : « Et Il interdit la turpitude, l'acte répréhensible et la
rébellion » ?
En fait, ce hadith s’adresse a ceux qui sont à l’étape de Al Iman, car ceux qui sont à cette étape ont la larme facile. Ils pleurent facilement pour des transgressions imaginaires qu’ils s’attribuent à tors. Craignant que leurs pleurs ne les empêchent de faire le dhikr, le Prophète SAWS leur a adressé ce hadith afin de sécher leurs larmes pour qu’ils puissent se consacrer au dhikr. A l’étape de Al Ihsan, ce hadith prend une toute autre signification.
Autre exemple :
Sidi Mansour Al Hallag a dit : «Il n’y a dans l’univers que le véridique, Sous la cape il n’y a rien d’autre qu’Allah». Pourquoi a-t-il ainsi effacé sa propre existence vis à vis celle de la cape ?
« Il n’y a dans l’univers que le Véridique »: Ce sont les propos d’un homme si profondément immergé dans les contemplations qu’il ne voit plus rien d’autre qu’Allah. Si Allah vous accordait la contemplation de Sa face, vous ne verriez plus rien d’autre comme la lumière du soleil annihile celle de la lune et des étoiles.
« Sous la cape il n’y a rien d’autre qu’Allah»: Ce sont là les propos d’un homme à qui la cape d’honneur, cape du Prophète SAWS a été accordée, et sans laquelle il ne pourrait point endurer l’éclat des révélations divines . Sidi Al-Shibli a dit a son disciple : « Mon enfant ! Va et ne reviens qu’après avoir reçu l’Istilam (Istilam=port des capes
d’honneur) ». Le disciple revint en effet plus tard et dit à son cheikh : « Attesterais-tu que je suis le messager d’Allah »? Sidi Al-Shibli répondit : « Oui J’atteste ». Cela signifie que l’habit d’honneur a conféré au disciple la lumière du Prophète SAWS, et en le voyant, les clairvoyants reconnaissent en lui le Prophète SAWS.
Ce fut le cas de Sidi Al Hallag. Une fois qu’il eut porté la cape, son ipséité se fondit dans celle du Prophète SAWS et Allah se révéla à la cape, qui se fondit à son tour dans la lumière d’Allah et il ne resta plus à la fin qu’Allah. Mais l’honneur des révélations divines est-il accordé à la cape ou à son porteur ? C’est bien sur au porteur de la cape que l’honneur est accordé et non à la cape elle-même, et c’est pour cette raison qu’il reconnut l’annihilation sa propre existence et confirma celle de la cape, car il est en fusion avec Allah et ne peut être reconnu comme lui-même que par quelqu’un qui a vécu la même expérience.
Un des principes fondamentaux du soufisme veut que seul Allah a le pouvoir d’agir. Les sujets peuvent avoir l’illusion d’avoir fait une action mais le fait demeure que cette action sera toujours la manifestation de la volonté d’Allah, qui a créé les conditions menant à l’accomplissement de ladite action. Le chimiste qui découvre un remède miracle n’est donc, du point de vus du soufisme, que l’instrument d’Allah qui lui a fourni les conditions favorables à la découverte du remède ; mais la découverte du remède avait été préalablement décrétée par Allah. Mais si nous appliquions le même principe aux péchés, qui les aura commis ? La réponse est que chaque personne est responsable de ses péchés ; ce qui semble contredire le principe ci-dessus mentionné.
A suivre...
« Sous la cape il n’y a rien d’autre qu’Allah»: Ce sont là les propos d’un homme à qui la cape d’honneur, cape du Prophète SAWS a été accordée, et sans laquelle il ne pourrait point endurer l’éclat des révélations divines . Sidi Al-Shibli a dit a son disciple : « Mon enfant ! Va et ne reviens qu’après avoir reçu l’Istilam (Istilam=port des capes
d’honneur) ». Le disciple revint en effet plus tard et dit à son cheikh : « Attesterais-tu que je suis le messager d’Allah »? Sidi Al-Shibli répondit : « Oui J’atteste ». Cela signifie que l’habit d’honneur a conféré au disciple la lumière du Prophète SAWS, et en le voyant, les clairvoyants reconnaissent en lui le Prophète SAWS.
Ce fut le cas de Sidi Al Hallag. Une fois qu’il eut porté la cape, son ipséité se fondit dans celle du Prophète SAWS et Allah se révéla à la cape, qui se fondit à son tour dans la lumière d’Allah et il ne resta plus à la fin qu’Allah. Mais l’honneur des révélations divines est-il accordé à la cape ou à son porteur ? C’est bien sur au porteur de la cape que l’honneur est accordé et non à la cape elle-même, et c’est pour cette raison qu’il reconnut l’annihilation sa propre existence et confirma celle de la cape, car il est en fusion avec Allah et ne peut être reconnu comme lui-même que par quelqu’un qui a vécu la même expérience.
Un des principes fondamentaux du soufisme veut que seul Allah a le pouvoir d’agir. Les sujets peuvent avoir l’illusion d’avoir fait une action mais le fait demeure que cette action sera toujours la manifestation de la volonté d’Allah, qui a créé les conditions menant à l’accomplissement de ladite action. Le chimiste qui découvre un remède miracle n’est donc, du point de vus du soufisme, que l’instrument d’Allah qui lui a fourni les conditions favorables à la découverte du remède ; mais la découverte du remède avait été préalablement décrétée par Allah. Mais si nous appliquions le même principe aux péchés, qui les aura commis ? La réponse est que chaque personne est responsable de ses péchés ; ce qui semble contredire le principe ci-dessus mentionné.
A suivre...
Comments
Post a Comment