Enseignements de nos maitres Khaled Farid, Montréal
Les niveaux de religion (3)
Le fait d’attribuer tout le bien à la volonté Allah est la moindre des politesse avec Allah, car en ce faisant, nous reconnaissons Sa qualité de Seigneur unique et sans égal ni associé dans l’univers. Ne dites donc jamais « j’ai fait telle bonne action », mais percevez-vous plutôt comme un instrument entre les mains d’Allah et dites : « Gloire à Allah qui m’a utilisé pour faire le bien ».
Mais puisque nous affirmons que c’est Allah qui fait tout, est-ce aussi Allah qui a voulu que nous fassions le mal? Non ! Attribuez le mal à votre propre égo car Allah a dit:” Tout le bien que tu reçois provient d'Allah, et tout le mal qui t'atteint est de toi-même » (An- Nisa:79). Et si nous nous trouvions face à un mal dont nous ne connaissons pas la source? Dans ca cas la politesse exige que nous disions comme ont dit les djinns:” Nous ne savons pas si on veut du mal aux habitants de la terre ou si leur Seigneur veut les mettre sur le droit chemin. “ (Al Jinn: 10). Voyez-vous comment les djinns ont attribué le mal à un inconnu et le bien au Seigneur? Inutile donc d’attribuer les cataclysmes qui frappent certains peuples comme un châtiment divin à moins d’en avoir une preuve irréfutable comme dans le cas des gens de Âad.
Au niveau des hommes parfaits, ca ne se passe pas de la même façon. Les hommes parfaits comme les Prophètes et les grands saints sont infaillibles et par conséquent à l’abri des péchés véniels. Ils font pourtant des fautes, mais compte tenu de leur infaillibilité, leurs fautes à eux peuvent être attribuées à la volonté divine comme ce fut le cas de Moise quant il tua le copte. Moise a commis cet acte avant de devenir messager et il l’est pourtant devenu bien que sa propre loi stipule que celui qui prend une vie tue toute l’humanité.
Le Prophète Mohammed SAWS a lui-même interdit ce qu’Allah a rendu licite et Allah l’a gentiment réprimandé :”Ô Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce qu'Allah t'a rendu licite ? Et Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux.” (At-Tahrim:1). C’est encore une fois la preuve que les Prophètes peuvent se tromper mais dans leur cas ce sont des fautes préalablement décrétées et dont le but est, comme dans ce cas spécifique, de nous servir de leçon. Un sage soufi a dit:
Des fois on nous ordonne d’obéir
Et des fois de transgresser les lois
Mais dans certains cas, Allah laisse Ses fidèles serviteurs commettre des péchés. Pourquoi? Afin que les remords et les actes de contrition leur rappellent leur humanité et leur vulnérabilité. Sidi Abul Hassan al Shathuli disait: « Mieux vaut une faute
Mais puisque nous affirmons que c’est Allah qui fait tout, est-ce aussi Allah qui a voulu que nous fassions le mal? Non ! Attribuez le mal à votre propre égo car Allah a dit:” Tout le bien que tu reçois provient d'Allah, et tout le mal qui t'atteint est de toi-même » (An- Nisa:79). Et si nous nous trouvions face à un mal dont nous ne connaissons pas la source? Dans ca cas la politesse exige que nous disions comme ont dit les djinns:” Nous ne savons pas si on veut du mal aux habitants de la terre ou si leur Seigneur veut les mettre sur le droit chemin. “ (Al Jinn: 10). Voyez-vous comment les djinns ont attribué le mal à un inconnu et le bien au Seigneur? Inutile donc d’attribuer les cataclysmes qui frappent certains peuples comme un châtiment divin à moins d’en avoir une preuve irréfutable comme dans le cas des gens de Âad.
Au niveau des hommes parfaits, ca ne se passe pas de la même façon. Les hommes parfaits comme les Prophètes et les grands saints sont infaillibles et par conséquent à l’abri des péchés véniels. Ils font pourtant des fautes, mais compte tenu de leur infaillibilité, leurs fautes à eux peuvent être attribuées à la volonté divine comme ce fut le cas de Moise quant il tua le copte. Moise a commis cet acte avant de devenir messager et il l’est pourtant devenu bien que sa propre loi stipule que celui qui prend une vie tue toute l’humanité.
Le Prophète Mohammed SAWS a lui-même interdit ce qu’Allah a rendu licite et Allah l’a gentiment réprimandé :”Ô Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce qu'Allah t'a rendu licite ? Et Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux.” (At-Tahrim:1). C’est encore une fois la preuve que les Prophètes peuvent se tromper mais dans leur cas ce sont des fautes préalablement décrétées et dont le but est, comme dans ce cas spécifique, de nous servir de leçon. Un sage soufi a dit:
Des fois on nous ordonne d’obéir
Et des fois de transgresser les lois
Mais dans certains cas, Allah laisse Ses fidèles serviteurs commettre des péchés. Pourquoi? Afin que les remords et les actes de contrition leur rappellent leur humanité et leur vulnérabilité. Sidi Abul Hassan al Shathuli disait: « Mieux vaut une faute
accompagnée d’humilité et de modestie qu’une obéissance accompagnée d’arrogance et de fierté”.
L’humilité et la modestie.
La tariqah nous enjoint de nous vêtir de l’habit de la modestie et de l’humilité. La modestie et l’humilité du fils de la Tariqah signifient son effacement total vis à vis Allah, le Prophète SAWS et le cheikh, en se disant en lui-même: « Louanges à Allah qui m’a guidé vers la tariqah malgré toutes mes faiblesses, m’a donné un cheikh pour me guider vers le droit chemin, et la force d’obéir au vouloir de mon cheikh». Habituez-vous à suivre chaque bonne action par : « Gloire à Celui qui m’a guidé vers cela ».
Dans le cas d’une mauvaise action, attribuez-là à votre propre égo et ne vous dites
jamais : « C’est Allah qui a voulu que je prenne un verre », car Allah a interdit l’alcool et vous le savez bien. Vous n’êtes pas Sayyidina Al-Khidr qui prend la vie et détruit les biens pour ensuite dire: « Je ne l’ai pas fait de mon propre chef », car dans son cas, il y’a une force beaucoup plus grande que lui a l’œuvre.
Sayyidina Adam n’a-t-il pas péché? Si ! Il a péché mais Allah ne l’a pas puni car c’était un péché prédestiné : « En effet, Nous avons auparavant fait une recommandation à Adam; mais il oublia; et Nous n'avons pas trouvé chez lui de résolution ferme” (Ta-Ha: 115). Allah lui a interdit de manger de l’arbre et lui a fait ensuite oublier le commandement, Allah a dit “il oublia” et l’oubli n’est pas un péché et d’ailleurs Allah lui a ensuite enseigné la bonne façon de demander le pardon et Sayyidina Adam n’avait pas désobéi intentionnellement.
A suivre...
L’humilité et la modestie.
La tariqah nous enjoint de nous vêtir de l’habit de la modestie et de l’humilité. La modestie et l’humilité du fils de la Tariqah signifient son effacement total vis à vis Allah, le Prophète SAWS et le cheikh, en se disant en lui-même: « Louanges à Allah qui m’a guidé vers la tariqah malgré toutes mes faiblesses, m’a donné un cheikh pour me guider vers le droit chemin, et la force d’obéir au vouloir de mon cheikh». Habituez-vous à suivre chaque bonne action par : « Gloire à Celui qui m’a guidé vers cela ».
Dans le cas d’une mauvaise action, attribuez-là à votre propre égo et ne vous dites
jamais : « C’est Allah qui a voulu que je prenne un verre », car Allah a interdit l’alcool et vous le savez bien. Vous n’êtes pas Sayyidina Al-Khidr qui prend la vie et détruit les biens pour ensuite dire: « Je ne l’ai pas fait de mon propre chef », car dans son cas, il y’a une force beaucoup plus grande que lui a l’œuvre.
Sayyidina Adam n’a-t-il pas péché? Si ! Il a péché mais Allah ne l’a pas puni car c’était un péché prédestiné : « En effet, Nous avons auparavant fait une recommandation à Adam; mais il oublia; et Nous n'avons pas trouvé chez lui de résolution ferme” (Ta-Ha: 115). Allah lui a interdit de manger de l’arbre et lui a fait ensuite oublier le commandement, Allah a dit “il oublia” et l’oubli n’est pas un péché et d’ailleurs Allah lui a ensuite enseigné la bonne façon de demander le pardon et Sayyidina Adam n’avait pas désobéi intentionnellement.
A suivre...
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