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Nuit noire




Extrait de Allimou Anni

Khaled Farid, Montréal

La nuit noire
الـلـيـلـة الـلـيـلاء



Mourid: Mawlana parlez nous de la nuit noire.
Mawlana: Elle vient seulement une fois par an. Très noire. Si noire que vous ne pouvez même pas voir votre propre main.
Mourid: C’est une nuit ordinaire?
Mawlana: une nuit! Juste une nuit!
Mourid: Causée peut-être par une éclipse de la lune?
Mawlana: Pas d’éclipse. Juste une noirceur totale.
Mourid: Quelle nuit étrange!
Autre mourid: Cette nuit est inconnue?
Mawlana: Si! Elle est connue.
Mourid: Elle vient en un moment particulier?
Mawlana: Oui. Une seule nuit.
Mourid: Quand Ya ammi-cheikh?
Mawlana: Je ne sais pas. Elle ne me concerne pas.
Mourid: C’est important. Il s’y passe peut-être des choses interessantes.
Mawlana: Oui, peut-être qu’il s’y passe des choses. Ce n’est la nuit duit du destin ni celle du 27 de Rajab
Mourid: Même pas celle du 27 de Rajab?
Mawlana: C’est une nuit prédestinée qu’eux seuls connaisent. Ce n’est la nuit du destin ni celle du 27 de Rajab.
Mourid: La Ilaha Illa Allah
Mawlana:” Le commandement d'Allah est un décret inéluctable” (Al-Ahzab:38)
Mourid: Mawlana, Après que Sayyida Aïcha eut ramassé l’aiguille elle a dit au Messager d’Allah “ Apprends-le moi” , mais il a répondu: “ Impossible”.
Mawlana: Les femmes ne doivent pas l’apprendre.
Mourid: De quoi s’agissait-il Mawlana?
Mawlana: Du nom suprême. Tout de suite après le verset suivant est decsendu:” Et invoque ton Seigneur en toi-même, en humilité et crainte, à mi-voix” (Al-Araf:205). Sayyidina Jibril avait retrouvé le Prophète SAWS à la Mosquée portant une tablette sur laquelle était inscrit le nom suprême et le lui enseigna, il évoqua Allah par ce nom et il produisit une illumination intérieure qui se refléta sur son extérieur comme une lampe. Sayyida Aïcha prit peur et son épingle à cheveux tomba sous le sable,  mais la lumière du Prophète SAWS était si intense que l’aiguille était visible sous le sable et elle put la reprendre. Elle lui dit:” O Messager d’Allah je te trouve changé”, il lui raconta alors l’histoire et elle lui demanda de le lui apprendre.










Mourid: Mawlana,  le Prophète SAWS ne passait-t-il pas ses nuits avant sa mission à évoquer Allah? Pourtant le Prophète SAWS a dit que le verset qui dit:” Et évoque le nom de ton Seigneur et consacre-toi totalement à Lui” (Al Muzzamil:8) était le premier verset du Coran qui parlait du  dhikr. Comment faisait-il le dhikr avant?
Mawlana: Il le faisait selon la Religion de Sayyidina Ibrahim. Il priait deux rakaats chaque soir et ensuite faisait le dhikr.
Mourid: Son dhikr était-il pareil à celui de Sayyidina Ibrahim?
Mawlana: Non. Le Prophète SAWS était Arabe et Sayyidina Ibrahim ne l’était pas.
Mourid: Alors c’était seulement des prières?
Mawlana: oui!
Mourid: Et dans la grotte de Hîra, c’était aussi des prières?
Mawlana: Les gens falsifient l’histoire. Il n’y avait pas de grotte de Hîra avant le mariage du Prophète SAWS et de Sayyida Khadija, c’est seulement après ce mariage qu’il a commencé à s’isoler dans cette grotte. Al Sayyida Aisha a demandé au Prophète SAWS :” Qui aimes tu? Moi ou Khadija”? Et il répondit:” Je ne me serais jamais remarié si Khadija était restée en vie”.
Mourid: Ya salam!
Mawlana: La charia a commencé après Al-Israa, avant ca il n’y avait ni Salat, ni jeune, ni Hajj, rien. L’adoration du Prophète dans la grotte de Hîra a commencé avec le dhikr après que sourate Al-Muzzamil soit descendue. 
Mourid: C’est une erreur assez commune.Nous pensions tous qu’il s’isolait dans la grotte depuis qu’il était petit.
Mawlana: Avec quel nom faisait-il le dhikr?
Mourid: Je ne sais pas.
Mawlana: Et qu’allait-il y faire avant que le verset du dhikr ne soit descendu?
Mourid: Sais pas.
Mawlana: Il a vu Sayyidina Jibril dans sa forme véritable deux fois pendant la vie de Sayyidina Khadija.
Mourid: Où donc?
Mawlana: Elles sont mentionnées dans Al-Muzzamil et Al Muddathir
Mourid: Oui mais où l’a-t-il vu? A la maison ou dans la grotte.
Mawlana: Ecooute ce que je te dis un point c’est tout toi qui viens d’Abu Dhabi, qui viens d’Abu Dhabi.










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