Les belles histoires de Al al Bayt
Khaled Farid, Montréal
Le 24 Juin 2019
Quand Sayyidina Al-Hussain eut atteint l’âge de 2 ans, Sayyida Fatima Al-Zahra se prépara à mettre au monde un nouveau bébé et la maison du Prophète SAWS toute entière se prépara à le recevoir. Au moment de l’accouchement elle était assistée par les épouses du Prophète SAWS et l’Imam Ali attendait à l’extérieur la naissance de son quatrième enfant.
Sayyidina Fatima mis au monde le 5 du mois de Chaaban de l’an 5 de l’hégire une petite fille belle comme la lune et qui ne cria pas du tout car les enfants de Al al Bayt ne crient jamais à la naissance. Zaynab venue au monde, sa mère Fatima l’emmena auprès de son père Ali et lui dit : "Donne un nom à ce nouveau-né".
Il répondit : ”Il est hors de question que je le fasse avant l’arrivée du Prophète SAWS – qui était en voyage”.
Et lorsque le Prophète SAWS revint, on lui demanda de nommer ce nouveau-né, il répondit :
"Je ne peux pas le faire avant Allah – Tout Puissant”.
Alors l’ange Gabriel descendit du ciel et dit :"Dieu te salue et te dit de nommer cette fille « Zaynab », c’est lui qui a choisi ce nom”
Une fois que le Prophète SAWS était assis en compagnie de sa fille Sayyida Fatima, Sayyida Zainab alors âgée de trois ans regarda son grand-père SAWS. Le Prophète SAWS sourit et répondit “oui”. Elle le regarda une deuxième fois et il répondit” oui”, elle le regarda alors une troisième fois et il répondit”oui”, elle le regarda une quatrième fois mais cette fois-ci il répondit:” non”. Alors Zainab pleura.
Sayyida Fatima regardait cet échange silencieux entre son père et sa fille et dit:” O messager d’Allah je te conjure au nom d’Allah de m’expliquer les oui et le non”. Il répondit:” La première fois elle me demanda de lui accorder la gouvernance du diwan et j’ai dit oui, la deuxième fois elle a voulu être la conseillère (Al-Muchira) et j’ai dit oui, la troisième fois elle m’a demandé le “tâsrif” (Pouvoir d’agir avec le pouvoir des noms) et j’ai dit oui, la quatrième fois elle m’a demandé de lui accorder la grande intercession au jour du Jugement et je lui ai dit :” Non. C’est seulement à moi qu’elle appartient”.
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