Hizb of the Sword

Un croyant avait une fois demandé à un grand saint:” Si le destin nous décoche ses flêches,, où peut-on trouver refuge”? Le saint répondit:” “Tiens-toi à côté de l’archer et elles ne te trouveront pas”!

Or, nous les burhanis, nous sommes les fils de l’archer, car Sidi Ibrahim al Disouqi a dit:” Lion je suis! De ma flêche se déverse l’abondance”. Cette même flêche qui est une source d’abondance pour ses enfants, est une arme terrible pointée cers la poitrine de ses ennemis et de ceux qui declarent leur inimitié à leurs enfants. Rappelons ici l’histoire  du juge d’Alexandrie qui harcelait les enfants de Sidi Ibrahim:

Sidi Ibrahim avait une fois envoyé un de ses disciples à Alexandrie pour une faire commission. Pour une raison quelconque, une dispute éclata entre le disciple en question et un commercant qui s’est plaint au juge de la ville. Le juge avait la réputation d’être injuste et corrompu et sa haine intense à l’endroit des saints était notoire. Dès il eut appris que l’adversaire du commercant était un disciple de Sidi Ibrahim, il donna l’ordre de le jeter en prison et de le maltraiter. Le disciple envoya un message à Sidi Ibrahim et Sidi Ibrahim écrivit au juge une lettre qu’il chargea un de ses disciples de lui remettre. La lettre contenait ces vers:

Les flêches de la nuit ne ratent jamais leur cible

                                    Car elles sont faites du bois de la piété

Plus vite qu’elles  encore atteignent leur cible des hommes

                                     Qui longuement s’agenouillent et se prosternent

Les invocations toujours sur leur langues

                                    Et ils ont toujours la larme à l’œil

Quand ils visent et tirent une flêche

                                   A rien ne servent le bouclier et la cuirasse

Quand il eut reçu la lettre, le juge réunit ses amis et se moqua de l’émissaire et insulta Sidi Ibrahim. Il commenca à leur lire la lettre à haute voix et rendu au bayt qui disait :”Quand ils visent et tirent une flêche”, il  sursauta violemment comme s’il avait reçu une flêche en pleine poitrine et mourut sur le coup.

Et imaginez-vous que dans le bayt 2 de cette qacida, Sidi Ibrahim nous dit que ceux qui cheminent vers Allah atteignent leur but encore plus vite que ces flêches lâ.

les fleches du temp